La Chouette hulotte
1. PrésentationLa Chouette hulotte, ou Strix aluco, est un rapace nocturne. Il en existe onze sous-espèces, réparties sur les continents européen, asiatique et africain, seules deux d’entre elles vivent en France. Connue également sous le nom de Chat-huant en raison de son long hululement, on peut facilement en détecter la présence dans les forêts, les parcs urbains et les granges. C’est un oiseau sédentaire et très répandu.
1.1 SystématiqueC/ Oiseaux O/ Strigiformes F/ Strigidés G/ Strix E/ Strix aluco L. Sous espèces : - Strix aluco aluco L. ou Chouette hulotte rousse - Strix aluco siberiae D. - Strix aluco sylvatica S. ou Chouette hulotte grise - Strix aluco mauritanica W. - Strix aluco willkonskii M. - Strix aluco sanctinicolai Z. - Strix aluco harmsi Z. - Strix aluco biddulphi S. - Strix aluco nivicola B. - Strix aluco ma C. - Strix aluco yamadae Y. Espèces proches : - Strix uralensis : Chouette de l’Oural - Strix nebulosa : Chouette lapone Ces deux espèces sont plus grandes que la Chouette hulotte.
1.2 Carte d’identité de la Chouette hulotte
1.3 Aire de répartition1.3.1 Répartition mondialeLa Chouette hulotte est présente : - En Europe à l’exception du nord de la Scandinavie, de l’Irlande et de l’Islande. - En Afrique du nord - En Asie mineure - En Russie occidentale - En Afghanistan - En Chine Elle est absente, quelque soit le continent, au delà de 61° de latitude Nord.
Ces localisations sont fonction des sous-espèces. En effet toutes ne sont pas présentes dans la même zone : - Strix aluco aluco L.: ú Au nord et dans l’est de l’Europe ú De l’est à l’ouest de la Russie ú Dans les Alpes du sud ú Dans les Balkans ú Au niveau de la Mer Noire - Strix aluco siberiae D.: ú Du Mont Oural à l’ouest de la Sibérie - Strix aluco sylvatica S.: ú En Grande Bretagne ú En France ú En Péninsule Ibérique ú Dans le sud de l’Italie ú De l’est à l’ouest de la Grèce ú Au centre de la Turquie ú Au Moyen Orient - Strix aluco mauritanica W.: ú Au nord ouest de l’Afrique - Strix aluco willkonskii M.: ú Au nord est de la Turquie ú Dans le Caucase ú Au nord ouest de l’Iran ú Dans l’est du Turkménistan - Strix aluco sanctinicolai Z.: ú Au nord est de l’Irak ú A l’ouest de l’Iran - Strix aluco harmsi Z.: ú Au Turkestan - Strix aluco biddulphi S.: ú Au Pakistan ú Au nord ouest de l’Inde - Strix aluco nivicola B.: ú Au Népal ú A l’est et au Sud est de la Chine ú Au sud et au nord de Myanmar ú Au nord de l’Indochine - Strix aluco ma C.: ú Au nord est de la Chine ú En Corée - Strix aluco yamadae Y.: ú A Taïwan
1.3.2 Répartition en FranceLa Chouette hulotte apparaît comme étant, en France, le rapace nocturne le mieux représenté tant par sa distribution, que par ses effectifs : en 1990, la population atteint entre 100 000 et 150 000 couples en ce qui concerne la sous espèce Strix aluco aluco. S’adaptant très bien aux aménagements urbains, elle est présente sur l’ensemble du territoire français, excepté dans les zones montagneuses d’altitude supérieure à 1500 mètres et en Corse. Sa répartition sur le territoire est sans changement significatif depuis plusieurs décennies.
1.3.3 Répartition régionaleDans la région Nord-Pas de Calais, il a été relevé entre 1500 et 1800 couples entre 1985 et 1995. La Chouette hulotte n’y est absente que dans deux zones : - La plus importante est constituée par les plaines du Nord-Ouest : La Flandre Maritime et les secteurs peu boisés de la Flandre interne et de la plaine de la Lys. - Dans la seconde zone, la Chouette hulotte est présente mais avec des effectifs faibles et dispersés. Il s’agit des zones cultivées de la partie centrale de la région, autour d’Arras et de Cambrai. Elle est donc plus rare dans les zones de grande culture.
Nombre de couples estimés minimum et maximum par district de 1985 à 1995. Répartition des couples de Chouette hulotte dans la région Nord – Pas-de-Calais entre 1985 et 1995
La sédentarité de la Hulotte, parfaitement illustrée par la similitude des deux cartes de distribution, des oiseaux nicheurs et des oiseaux hivernants (Yeatman), est le statut normal de cette espèce paléarctique. Les oiseaux français paraissent totalement sédentaires. Toutefois, en hiver des individus allochtones peuvent gagner notre pays. En effet, Cramp, en 1985 a retrouvé un oiseau né en Suisse dans la Loire et un, né en Belgique, dans le Cher. Ceux sont des déplacements exceptionnels de quelques centaines de kilomètres qui peuvent s’expliquer par la difficulté rencontrée pour l’alimentation.
Répartition des Chouettes Hulottes nicheuses (1985 - 1989)
Répartition des Chouettes Hulottes
hivernantes (1977 - 1981
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Expériences |
Hypothèses |
Description de l’expérience |
Résultat de l’expérience |
Conclusion |
1 |
La Chouette Hulotte utilise sa vue pour repérer la position de sa proie avec précision |
Une Chouette est installée dans un local totalement obscur dont le sol est jonché de feuilles mortes et on lâche une souris |
La Chouette tourne immédiatement la tête en direction du nouvel arrivant et se laisse tomber sur sa proie avec une importante précision |
Le local étant totalement obscur, la Chouette Hulotte ne peut se servir de sa vue pour localiser avec précision la position de la proie |
2 |
La Chouette Hulotte utilise son odorat pour repérer la position de sa proie avec précision |
A l’aide d’un fil, on tire un objet semblable à une proie, inodore sur le sol |
La Chouette localise immédiatement l’objet et l’attaque |
L’objet déplacé sur le feuillage étant inodore, la Chouette ne peut utiliser son odorat pour en localiser la position exacte |
3 |
La Chouette utilise son ouïe pour localiser la position de sa proie avec précision |
On bouche les deux oreilles de la Chouette et on recommence la première expérience |
Le rapace est incapable de capturer la souris |
L’ouïe et les organes qui lui sont associés sont indispensables pour une localisation précise de la proie |
4 |
La Chouette n’a besoin que d’une seule des deux oreilles pour localiser avec précision la position de la proie |
On bouche l’une des deux oreilles de l’oiseau et on recommence la première expérience |
La Chouette fait d’importantes erreurs de localisation |
La Chouette a besoin de ses deux oreilles pour localiser précisément la position de sa proie |
Elle a une ouie remarquable qui lui permet de localiser une proie avec précision. En effet, elle possède deux oreilles internes (pas d’oreilles externes) dissymétriques qui lui permettent de repérer exactement la position d’une proie : Elle tourne lentement la tête pour mieux localiser ses cris avant de se précipiter sur elle.
La période de chasse de la Chouette
hulotte a été étudiée à l’aide de nichoirs photo à trois endroits différents en
Finlande (Grönlund et Mikkola, 1979) et à un endroit en Allemagne de l’Est
(Ritter, 1972). Ces résultats révèlent que la Chouette hulotte chasse
normalement la nuit. Par contre, du fait de la courte durée des nuits d’été en
Finlande (4 heures seulement), celle ci continue à chasser de bonne heure le
matin, surtout quand elle a des petits à nourrir. En Allemagne de l’Est, les
nuits d’été durent environ 9 heures, et il semble que ce soit une durée
suffisante pour que la chouette ai le temps de se rassasier et de nourrir
convenablement ses petits.
En Allemagne de l’est, on peut clairement observer deux pics de chasse (moments où la chouette hulotte capture le plus de proies) : juste après le coucher du soleil, et juste avant le levé du soleil. En Finlande, il n’y a qu’un pic d’activité maximale situé aux alentours de minuit.
Wendland a étudié l’activité nocturne de la Chouette hulotte à Berlin Ouest : en général, la chasse commence 18 à 20 minutes après le coucher du soleil, et s’arrête environ une demi heure avant le lever du soleil. La surface normale pour chasser est d’environ 200 à 700 mètres du nid, et au plus 1000 mètres.
Exceptionnellement, la Chouette hulotte peut chasser de jour. Ceci peut s’observer lorsque la nuit précédente a été particulièrement pluvieuse.
La journée elle est passive, elle se cache dans les frondaisons touffues, dans le lierre, les crevasses de rochers, les granges… et ne sort de sa retraite qu’à la nuit.
Le régime alimentaire de la Chouette hulotte varie en fonction du lieu. Elle est omnivore et a donc un rôle a jouer dans l’équilibre des espèces. L’hypothèse selon laquelle les rapaces peuvent difficilement capturer des proies plus lourdes qu’eux se vérifie dans le cas de la Chouette Hulotte dont les proies ont un poids compris entre 1 et 400 grammes. Dans cet intervalle, la Chouette consomme tout ce qui passe à portée de serres.
Sa constitution robuste lui permet de résister aux hivers rigoureux beaucoup mieux que toutes les autres espèces de rapaces nocturnes présentes en France (à l’exception de la Chouette de Tengmalm, espèce d’affinité boréale). Sa taille et sa force expliquent la grande diversité de son régime alimentaire. Lorsque les conditions météorologiques ne lui permettent pas de chasser ses proies habituelles (campagnols, mulots, musaraignes), elle est capable de se tourner vers d’autres proies, telles que les rats, gros oiseaux (grives, merles, pies…).
D’après les constatations établies par les scientifiques, les rongeurs constituent (en nombre de proies) 68 à 70 % des proies, les campagnols étant la forte majorité ; puis, comme autres mammifères, des musaraignes (7 à 12%), des taupes (1,7%), des chauves-souris, et même des belettes et hermines ou parfois un hérisson ; Les oiseaux représentent 12 à 15 % du tout, et parmi eux, le moineau franc, puis le verdier, le pinson, l’étourneau, le merle noir, le moineau friquet, la mésange charbonnière, l’hirondelle des cheminées… La Hulotte va jusqu'à capturer pendant leur sommeil, des hiboux, des pigeons, et des faucons crécerelles ou hobereaux, elle pille aussi les nids. Elle capture également beaucoup de batraciens (11%, surtout des grenouilles rousses), ainsi que les poissons (1%). Enfin, des écrevisses (ce qui montre bien que la Hulotte ne quitte son territoire que lorsque les conditions alimentaires deviennent vraiment mauvaises), des escargots, des limaces, des lombrics et beaucoup d’insectes divers : hanneton, courtilière…
En Bourgogne, l’étude du régime alimentaire, fondée sur l’analyse des biomasses (c’est à dire en quantité de nourriture ingérée, ce qui est bien plus représentatif de la réalité que les résultats en abondance car toutes les proies ne pèsent pas le même poids. Il est plus intéressant pour la Hulotte de consommer un campagnol qu’un lombric) de 20 000 proies entre 1980 et 1989, indique le mulot comme proie principale (46,3%), suivit du campagnol roussâtre (19,3%), de la taupe (8,9%), des oiseaux (6,6%), des batraciens (6,3%), campagnols des champs et agreste (6,2%), aucun autre type de proie n’atteignant 2,5% (Baudvin et Dessolin). A titre exceptionnel, des écrevisses ont été consommées lors d’un hiver très enneigé. Ce régime alimentaire présente bien entendu des variations saisonnières, annuelles et régionales, liées au milieu occupé et à l’essence forestière dominante.
Dans la rubrique divers figurent 1 Campagnol souterrain, 16 rats des moissons, 9 belettes, 2 jeunes lapins, 6 chauves souris, 3 poissons et 6 écrevisses.
On remarque également que les oiseaux les plus consommés sont les plus bruyants de la forêt (Geai, Pinson des arbres, Grive musicienne, Merle noir, Mésange bleue, Mésange charbonnière…). 42 espèces d’oiseaux sont consommées.
La Chouette hulotte chasse aussi des animaux qui vivent dans l’eau comme les musaraignes d’eau, les campagnols d’eau, les poissons, les grenouilles, qu’ils soient dans un cours d’eau ou près d’un étang, d’une marre.
Il existe plusieurs méthodes d’étude pour l’alimentation de la chouette hulotte :
- Analyse des pelotes de réjection,
- Analyse des proies en surplus près des jeunes,
- Analyse des fonds de nichoirs après l’envol des petits,
- Les nichoirs photos.
Comme les autres chouettes, la Chouette hulotte rejette les parties indigestes des proies qu’elle a mangé sous forme de pelote de réjection. Lowe, Luprecht et Raczynski (1974) ont montré cependant que lorsqu’on l’on capture une Chouette hulotte qui a mangé une quantité connue de proies et que l’on analyse ses pelotes, une certaines quantité d’os de petits rongeurs ne sont pas retrouvés dans les pelotes. Cela signifie que certains petits rongeurs sont suffisamment digérés pour pouvoir passer dans l’intestin. Dans l’expérience de Lowe, sur 158 proies consommées par une Chouette hulotte, 40% d’Apodemus sylvaticus, 33% de Clethrionomys glareolus, 15% de Microtus agrestis et 60% de Mus musculus n’ont pas été rejetés sous formes de pelotes. La Chouette hulotte possèdent donc des capacités différentes en ce qui concerne la dégradation des différents rongeurs qu’elle peut ingérer.
Ruprecht et Raczynski (1974) ont également montré que les jeunes hulottes rejettent plus d’os que les parents. Des expériences pourraient monter si cette différence avec les parents proviendrait d’une capacité à dégrader les os qui s’acquiert avec l’âge de la Chouette.
La hulotte dépèce sa capture ou l’ingurgite en entier, si elle ne l’apporte pas à ses petits, puis se repose et digère sur un arbre voisin. C’est sous ce poste nocturne, dont elle change souvent, qu’on trouvera ses pelotes de réjection, et rarement dans les cachettes diurnes ou au nid (en hiver et au printemps, les perchoirs sont moins nombreux et l’on peut trouver jusqu’à une douzaine de pelotes sous l’un d’eux).
Southern (1969) s’est rendu compte qu’il était donc facile d’étudier le comportement alimentaire des chouettes en étudiant les pelotes de réjection. Cependant, la récolte des pelotes prend un temps considérable car la vie nocturne et la dispersion des lieux d’alimentation où les pelotes de réjection sont rejetées rendent les recherches difficiles. De plus, les pelotes se désintègrent en environ 9 semaines (Fairley, 1967).
La digestion très active de l’oiseau en fait des agglomérats assez friables : les pelotes de réjection sont petites (40 X 20 mm), de couleur marron légèrement grisâtre, dures, composées de terre, d’os, de poils, de dents, de fibres végétales, de carapaces de certains insectes (notamment du scarabée). Si la Chouette hulotte a mangé beaucoup de mollusques, les pelotes sont plus dures et il est plus difficile de quantifier le nombre de proies.
Selon les proies consommées, les pelotes seront plus ou moins nombreuses et le nombre de restes d’animaux que l’on y trouve sera variable. Si la proie est de taille importante, comme c’est le cas pour une taupe, on ne retrouve qu’une seule proie par pelote et dans certains cas, il faut deux pelotes pour régurgiter la totalité des restes. Par contre si la Chouette Hulotte a consommé davantage d’insectes et vers de terre, la pelote peut contenir les restes de plus d’une dizaine de proies différentes.
C’est par l’analyse de ces pelotes que l’on connaît le régime alimentaire des Chouettes hulottes. On distingue facilement les différents animaux à la forme des dents. Les rongeurs tels que mulots et campagnols ont de grandes incisives caractéristiques, pas de canines. Les insectivores tels que la musaraigne ont de petites dents irrégulières et pointues.
L’étude des pelotes est une direction de recherche très intéressante car le régime alimentaire de la Chouette Hulotte est encore peu connu, en France comme à l’étranger.
Pelote de réjection
4.3 Les variations
4.3.1 Les variations saisonnières
Il s’avère difficile de parler de variations saisonnières dans la mesure où il existe très peu de données pour deux saisons, l’été et l’automne. Il est en effet peu évident de se procurer des pelotes de réjection à cette époque. Malgré tout, sur la courte période d’étude possible, on peut distinguer des variations dans le régime alimentaire de la Chouette hulotte.
Ainsi, au cours de l’hiver 1985-1986, particulièrement enneigé en Bourgogne (six semaines de neige au sol du 24 janvier au 7 mars) les résultats suivants ont été relevés :
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Pelotes ramassées avant la neige : du 30/12 au 18/01 |
Pelotes ramassées après la neige : du 12/04 au 26/04 |
Mulots |
35,2 |
13,9 |
Campagnols roussâtres |
20,8 |
15,0 |
Taupes |
20,3 |
14,5 |
Batraciens |
9,6 |
15,9 |
Campagnols « gris » |
2,3 |
18,5 |
Oiseaux |
1,3 |
10,3 |
Données en biomasse
En analysant ces données on remarque que les mulots et campagnols roussâtres qui constituaient 56% du régime alimentaire de la Chouette hulotte avant l’enneigement, ne constituent plus que 30% après. Ces proies ont été remplacées par la capture de campagnols « gris ». Or, ces derniers sont des campagnols des champs et des campagnols agrestes, ce qui montre, de part la présence de leurs restes dans les pelotes, que la Chouette hulotte a du abandonner la forêt pour les champs afin de se nourrir convenablement.
Les mulots qui figuraient en première place dans le régime alimentaire avant la neige, se retrouvent en cinquième position après la chute de neige.
En dehors des animaux répertoriés dans ce tableau, des pelotes contenaient des vers de terre, des poissons, des écrevisses (très peu nombreuses) et des insectes.
Les lombrics et les grenouilles peuvent être localement consommés en grande quantité aux périodes de l’année où les conditions météo s’y prêtent.
Dans son étude sur les Chouettes hulottes de Berlin, Victor Wendland constate que les mulots sont plus abondants en novembre, les campagnols des champs en été et les oiseaux en hiver, surtout les espèces vivants en dortoir, alors qu’en été, les oiseaux participants au régime alimentaire du rapace sont pour l’essentiel des mésanges.
4.3.2 Les variations annuelles
Les variations annuelles du régime alimentaire de la Hulotte sont plus faciles à mettre en évidence que les variations précédentes et à suivre. Le pourcentage occupé par les mulots de 1980 à 1989 en Bourgogne s’échelonne entre 20,4% et 61,7%, celui des campagnols « gris » entre 1,6% et 39,3% et celui des batraciens entre 3,1% et 13,5%.
Ce sont des variations qui ont une influence non négligeable sur la reproduction de la Chouette Hulotte.
4.3.3 Les variations régionales
Les différences observées dans le régime alimentaire des Chouettes hulottes d’une même région ou d’un même département sont essentiellement dues au milieu forestier. Par exemple, en Côte d’or, les Chouettes des chênaies argileuses de plaine (200 mètres d’altitude) consomment trois fois plus de taupes et bien plus de lombrics que celles des chênaies granitiques du plateau (400 mètres d’altitude).
Les Hulottes vivant dans les hêtraies capturent quatre fois plus de musaraignes et de campagnols agrestes que celles nichant dans les chênaies, quelque soit leur altitude. Elles prennent également plus de campagnols roussâtres et moins de mulots.
De nombreux facteurs jouent un rôle dans les différences d’alimentation : l’altitude, l’essence forestière dominante, la qualité du sol, les conditions météorologiques…
Il faut toutefois prendre des précautions avant de parler de variations régionales. On doit en effet s’assurer au préalable que les pelotes des deux zones à comparer ont été récoltées à la même époque de l’année et plus particulièrement si ces deux zones sont éloignées l’une de l’autre.
4.3.4 Les variations individuelles
Elles sont pour la plupart dues aux différences de biotopes ou de disponibilité locale ou passagère d’un type de proie.
Les spécialisations sont rares toutefois, le 7 avril 1984, quatorze surmulots ont été retrouvés près de quatre jeunes Chouettes hulottes. Ils provenaient de la décharge locale située à proximité du nichoir, cette observation peut être reliée à un cas de spécialisation, d’autant plus que lorsque cette décharge à été déplacée, ce type de proie n’a plus été retrouvé dans le nid.
Victor Wedland cite également un cas de spécialisation de la Chouette hulotte sur le crapaud sp. en forêt de Berlin. Cette espèce représentant 45% des proies capturées par l’animal et ce, malgré l’abondance d’oiseaux et de petits rongeurs sur son territoire.
A ces exceptions près, le régime de la Chouette hulotte est semblable à celui des prédateurs généralistes qui prennent leurs proies en fonction de leur abondance et de leur facilité de capture.
Tous ces facteurs seront bien évidemment prépondérants dans la réussite de la reproduction.
Un couple de Chouette hulotte est uni à la vie. A leur première rencontre, le mâle séduit la femelle par son chant. Les deux individus vivent toute l’année au même endroit (même arbre, même grenier…). Le site de reproduction est défini par la femelle parmi les différentes propositions suggérées par le mâle dès le territoire du couple délimité (à l’automne). Le couple connaît très bien son territoire et procède plutôt à une révision des différents sites potentiels déjà connus, les possibilités de nidification ne s’accroissant pas réellement d’une année sur l’autre. Dès qu’il en apparaît une, elle est immédiatement inspectée dans les moindres détails.
Tous les ans, le couple inspecte l’ensemble des sites potentiels de manière à s’assurer qu’une nouvelle cavité, plus favorable à leur mode de vie, n’existe pas. Dans le cas où le choix est réduit, il est très fréquent que le couple occupe la même cavité pendant plusieurs années successives à condition qu’il n’y ait eu ni modification du site, ni modification de son environnement immédiat.
Par contre, si la femelle dispose de nombreux sites pour pondre, elle changera quasiment annuellement de secteur.
Pour changer à ce rythme de lieu de nidification, c’est que la Chouette hulotte fait preuve d’une grande capacité d’adaptation, aussi importante dans le choix de ses sites de nidification que dans le choix de ses biotopes et de son régime alimentaire. Toutefois, c’est la forêt qui constitue son habitat privilégié. Dans les forêts de feuillus riches en proies, 20 à 30 hectares peuvent suffire à un couple de Hulotte. La forêt de Citeaux, proche de Dijon, abrite une cinquantaine de couples sur 3200 hectares (soit un couple pour 63 hectares). En forêt de résineux, la densité passe à un couple pour 150-250 hectares, densité que l’on retrouve en milieu bocager. Ce territoire est délimité par le chant du mâle, il est définit de manière intraspécifique, avec en son centre, la reproduction.
Les conditions optimales pour la reproduction se trouvent dans de très vieilles futaies (plus de 200 ans) car les arbres sont très gros et peuvent être creux : c’est un endroit idéal pour la ponte des œufs. Malheureusement, un arbre qui présente une anomalie est désormais, la plupart du temps, destinés à être abattu, faute de pouvoir en faire quoi que ce soit en foresterie.
Ainsi, la Chouette hulotte est obligée de trouver d’autres demeures : elle se rabat sur des cavités de moindre envergure, des anciennes loges de pics noirs, des anciens nids de corneilles, de buses, d’éperviers et parfois même d’écureuils, des greniers, des cheminées, des granges, des pigeonniers, des clochers (rarement car ceux-ci sont le plus souvent occupés par des chouettes effraies), mais également, occasionnellement, des nids posés sur le sol, légèrement camouflés, et des terriers de lapin, de renard, de blaireau (l’occupation de nid sur le sol est fréquente dans le sud-ouest de l’Ecosse).
Si la cavité, ou le nid, est assez spacieuse, les deux individus du couple de hulotte y vivent à deux. Sinon, seule la femelle y réside.
La Hulotte ne construit pas sont nid, elle se contente de lui apporter quelques aménagements, lesquels sont réalisés par la femelle. Celle ci gratte le fond afin de creuser une sorte de cuvette. Eventuellement, elle peut extraire les débris restants d’autres animaux (ex : reste de nid de frelons).
La Chouette hulotte est généralement monogame (un seul cas de bigamie signalé en Allemagne) et fidèle tout au long de sa vie, dans la plupart des cas. La séparation d’un couple de hulotte est très rare (trois cas relevés en dix ans en Bourgogne) et dans la plupart des cas, c’est le mâle qui s’en va voir la femelle hulotte voisine.
A partir de novembre-décembre, les individus du couple se rencontrent fréquemment côte à côte. Ceci dure jusqu’à l’approche de la ponte et même parfois pendant l’incubation des œufs à condition que le site de nidification soit suffisamment grand. Le mâle séduit la femelle en lui apportant sa nourriture plusieurs semaines avant l’accouplement. Parfois mâle et femelle se dandinent latéralement en se faisant face et se lissent mutuellement le plumage. Dès l’éclosion, la présence du mâle près de la femelle est anecdotique.
Selon la disponibilité des proies, les accouplements débutent plus ou moins tôt en janvier. Ils se poursuivent jusqu’à la ponte, et même après. La hulotte ne se reproduit qu’une seule fois par an. Des accouplements peuvent avoir lieu jusqu’à ce que les jeunes quittent la cavité. Ils sont brefs et nocturnes. Pendant ceux-ci, La hulotte fait des vocalises d’une grande pureté et d’une rare qualité.
C’est à l’approche de la ponte que la femelle se met à réaménager son nid, à le vider.
La période de ponte est très étalée : elle peut s’étendre de janvier à fin avril.
Il s’avère que les Hulottes citadines sont plus précoces. Ceci peut s’expliquer par :
- Une température plus élevée qu’en forêt,
- Une disponibilité des proies quasi constante (pas de privation pendant l’hiver, même par temps de neige).
Quelques cas de précocité sont également observés chez les hulottes forestières comme dans le cas des exceptionnelles douceurs des mois de décembre 1987 et janvier 1988 en Bourgogne : une nichée de trois œufs a été découverte le 23 janvier 1988 (l’observation situe bien l’importance de la température et de l’enneigement sur la reproduction par l’intermédiaire de la disponibilité et de l’accessibilité des proies).
Une étude conduite sur la Chouette hulotte dans quelques forêts de Bourgogne de 1980 à 1993, montre que la date moyenne du début de la ponte, établie à partir de 475 relevés, était le 4 mars, la ponte la plus tardive se situant aux alentours du 20 avril (Baudvin et Dessolin, 1992).
Le nombre d’œufs pondus varie avec la quantité de proies disponibles avant la ponte et les réserves accumulées par la hulotte en automne et en hiver. Si la saison a été rude ou si les proies n’étaient pas en quantité suffisante, il se peut que le couple ne se reproduisent pas (cela arrive une fois tous les 100 ans). Si les conditions ont été mauvaises, mais non médiocre, la hulotte pond de 1 à 3 œufs (cela arrive 3 années sur 10). La taille de la ponte s’élève de 3 à 5 œufs quand la situation est bonne (3 années sur 10), et 4 à 9 œufs quand la situation est excellente (2 années sur 10).
Parallèlement à ce nombre d’œufs sui augmente selon l’abondance de nourriture, le pourcentage de couples reproducteur s’accroît également.
Les pontes de remplacement ne se rencontrent qu’exceptionnellement chez cette espèce (contrairement à la Chouette effraie) et uniquement au cours des excellentes années.
L’influence des hivers rigoureux n’est pas négligeable sur la reproduction des Chouettes hulottes. A la suite des hivers rigoureux de 1984 - 1985 (- 21,3°C à Dijon) et 1985-1986 (six semaines de neige au sol) observés en Bourgogne, on remarque une saison de reproduction excellente en 1985, et désastreuse en 1986. Un hiver moins froid mais plus enneigé (moins de proies) est plus néfaste pour la reproduction qu’un hiver très froid.
Le poids des oiseaux est révélateur des difficultés rencontrées par les hulottes pour s’alimenter pendant les longues périodes d’enneigement : alors que les femelles pesaient en moyenne 110g de plus en décembre 1985 qu’à la même période des autres années, leur poids en avril était inférieur de 50g à la moyenne mesurée à cette époque, soit 160g de perte en quatre mois, tandis que les poids des femelles à la fin de décembre et en avril sont habituellement voisins (540g).
Les œufs mesurent en moyenne 47 x 39 mm. Leur taille varie selon la sous espèce et l’endroit. Ils sont blancs. En général, il se passe 2 jours entre deux œufs pondus (jusqu’à 4 jours certaines fois). La femelle couve seule dès la ponte du premier œuf, ou plus tard si la ponte est importante.
La durée d’incubation se situe aux alentours de 29 jours. La femelle est ravitaillée par le mâle.
Il existe plusieurs causes d’échec pour la reproduction :
- Œufs non fécondés
- Embryons morts
- Œufs abandonnés pendant un temps trop long car la femelle n’est pas assez ravitaillée par le mâle : les œufs se refroidissent. C’est la principale cause de mortalité.
Lorsque le mâle apporte une proie à la femelle (et plus tard aux jeunes), il s’annonce en émettant une ou deux fois son chant. Soit il amène la proie à la femelle qui l’attend dans la cavité, soit celle ci part à sa rencontre et la remise de proie s’effectue à l’extérieure, éventuellement suivie d’un accouplement.
L’éclosion des jeunes est échelonnée d’environ deux jours (voir quatre jours) entre chaque, du fait de la ponte qui elle même est échelonnée. A l’éclosion, le jeune est grisâtre, rayé transversalement et pèse 25 à 30 g. Il atteindra près de 350 g à quatre semaines quand il quittera son « berceau ». A l’age d’un mois et demi, une mue partielle (post juvénile) commence, et dure de juin à octobre ; Elle comprend le plumage du corps, mais pas les rémiges et les rectrices.
Quand les petits ont six ou sept jours, la femelle peut quitter le nid de nuit pour chasser (le jour, elle reste près du nid). Ils sont couvés par la femelle au minimum 10 jours, au maximum trois semaines. Cette durée dépend des conditions météorologiques. Plus elles sont froides et pluvieuses, plus la femelle reste près de ses jeunes. C’est elle qui les nourrit à partir des proies apportées par le mâle. Elle les dépèce, donne les meilleurs morceaux aux jeunes et garde les plus mauvais pour elle, jusqu’à ce que les jeunes atteignent une quinzaine de jours. Par la suite, ils sont nourris de proies entières, distribuées, soit par la femelle, soit par le mâle. En moyenne, les adultes apportent 2,5 à 3 proies par jeune et par nuit, ce nombre dépendant des conditions météorologiques. En cas de manque de nourriture, le cannibalisme est très rare chez la Chouette hulotte contrairement à l’Effraie.
Les jeunes ouvrent les yeux à partir du neuvième jour, rejettent leur première pelote vers 10 ou 12 jours (cf Partie IV : Alimentation).
Ils grandissent rapidement et sont vite obligés de quitter la cavité qui les abrite qui devient trop petite et qui a surtout tendance à se transformer en gourbi nauséabond.
Le séjour des jeunes dans le nid varie donc de 28 à 35 jours selon le volume de la cavité et le nombre de jeunes qu’elle contient. Leurs plumes ne sont pas suffisamment développées pour leur permettre un envol réussi : ils se perchent à l’entrée de la cavité et tentent de s’envoler et se retrouvent vite sur le sol ; ils freinent leur chute du mieux qu’ils peuvent. Dès qu’ils sont sur le sol, ils se sentent menacés et essayent, en s’aidant de leur bec, de leurs ailes et de leurs serres, de se repercher sur une nouvelle branche. Le jeune peut ainsi rester au sol plusieurs jours. C’est à ce moment que la mortalité est très élevée. Les renards se régalent et les promeneurs, qui espèrent faire un bon geste, les ramènent jusqu’à un centre de soin. Or, les jeunes ne sont pas abandonnés car les parents les nourrissent pendant quatre mois après l’éclosion. Un jeune ainsi récupéré peut parfois être réintroduit dans une autre nichée car, la hulotte ne sachant pas compter, accepte bien un nouveau petit.
Les petits sont encore trop jeunes pour que la mère les laisse seuls
Apport d’une proie à la nichée
Apport d’une proie à une nichée
5.8 Etablissement du territoire
Les jeunes volent bien à sept ou huit semaines. Le premier mois qui suit leur départ de la cavité, ils se trouvent à 100-150 m du site de reproduction, et le deuxième mois jusqu’à 300m. Ils se dispersent. Cependant, ils dépendent de leurs parents pendant quatre mois. Les jeunes tentent de devenir indépendants : au fur et à mesure qu’ils apprennent à chercher leur nourriture, ils établissent leur territoire. C’est durant cette période que la mortalité est la plus élevée : seuls 20 à 30 % des jeunes atteindront le printemps suivant. En effet, s’ils ne trouvent pas de nouveau territoire hors du territoire parental, les petits, ne pouvant pas chasser, meurent de faim. Ceci constitue un équilibrage de l’effectif de la population.
Durant cette période les chouettes hululent pour délimiter leur territoire et indiquer que la place est prise. La Hulotte cherche un endroit dépourvu de congénères ou le cas échéant, rencontre un célibataire de sexe opposé. C’est généralement de cette manière que s’effectue le remplacement des adultes.
Il s’avère que :
- 45 % des Hulottes établissent leur territoire à moins de 10 km de leur lieu de naissance.
- 39 % entre 10 et 50 km
- 9 % entre 50 et 100 km
- 7 % au delà de 100 km.
Bien entendu, la dispersion est plus importante dans les endroits où la nourriture est plus rare (sud de la Finlande et sud de la Russie).
La maturité sexuelle de la Hulotte est atteinte dès sa première année. Elle est donc capable de se reproduire l’année qui suit sa naissance. Mais ceci dépend beaucoup des conditions alimentaires : Si la nourriture a été abondante pendant l’hiver, les hulottes se reproduiront l’année qui suit leur naissance. Le cas contraire, elles attendront l’année suivante.
Summary
The Tawny owl is a night bird of prey, sedentary and common. There are eleven under-species distributed over the European, Asian and African continents but only two of them are represented in France.
It has a squat body, a voluminous head and its plumage is a light plumage with red and grey spots. There isn’t sexual dimorphism except for the weight.
Different methods are used to study this bird, listening and observation, bottom nests analysis, left over preys analysis and “photo-nests”.
The Tawny owl has an activity period, focused on the night, it occasionally happens that, when the hunting is fruitless, it hunts during the day, but it’s unusual.
It communicates by singing, which according to intonations, the intensities and moments, expresses the animal’s behaviour. Each activity, each emotion corresponds to a special type of singing. So there is an important diversity.
The principal functions of these calls are :
- territory’s demarcation and defence
- courtship
- announcement of the arrival of a tawny owl with a prey
- to keep contact
The fledged young have typical calls, each owlet uses its own version. This call helps the parents ensure adequate distribution of food among them.
Occasionally, the tawny owl may grow aggressive, notably when the fledged young are in the nest, but it’s scarce.
The Tawny owl especially hunts at night and the method which it will use depends on the nature of its prey. It hunts principally on the look out: It waits on a branch, then, it dashes off on the victim. At the moment of impact, it unfolds its wings to cover the prey. Generally, it kills the animal from the claws’ impact, if it Isn’t, the Tawny owl can kill it with a peck at the level of the skull. Another hunting method is to fly near bushes, flapping wings. It can catch birds on branches or steal fledglings in nests too. The Tawny owl has several evoluted characters which give it the possibility to have good hunting technic: good memory, a hundred eighty degree vision angle without moving its body (its field of vision is very limited, but it compensates by this capacity), remarquable hearing. To hunt, the hearing and the associated dissymmetric organs are necessary, without its two ears, the tawny owl isn’t able to hunt correctly (major localisation mistakes). All these faculties allow diversity in the Tawny owl’s carnivorous diet.
When meteorological conditions don’t allow it to hunt its customary preys (Field-voles, Field-mousses, Shrew-mousses, Earthworm, Insects ), it can eat other preys, bigger, such as rats, big birds (Thrushes, Blackbirds, Magpies) and young rabbits. It throws up what it can’t digest as pellets (bones, feathers, teeth, insects carapace).
The Tawny owl lives in pair united for a lifetime. It’s monogamous. For the reproduction, it doesn’t made any nest but restores a site which has been abandoned by another animal (old nest of crow, buzzard), or settles in a barn, in a belfry. Meanwhile, its favourite nesting place is a hollow trunk. The coupling occurs in November-December and can continue until the owlets leave the nest. The owl can lay one to nine eggs if the prey quantity is sufficient. Eggs are sit on by the female for about twenty-nine days. The male brings preys to the female. The owlets grow fast and must leave the nest when they are about one month. The parents stop feeding them when they are four months. They establish their territories generally no further than ten kilometres from their parents’ territory.
Globalement, la hulotte est bien représentée en France et souffre beaucoup moins des hivers rigoureux que d’autres espèces proches. Il convient cependant de rester vigilant quand à la raréfaction des sites de nidification qui, à l’heure actuelle, semble la seule menace pesant sur l’espèce.
Ses principales causes de mortalité sont
accidentelles et causées directement ou indirectement par l’homme, par exemple,
des collisions avec les voitures ou enfermées dans les bâtiments.
MIKKOLA, H. Tawny owl, Owls of Europe.
Hand Book of the Birds of the World.
DUBOIS, P. Inventaire des oiseaux de France, Ed Nathan.
BAUDVIN, H, GENOT, J.C., MULLER, Y. Les rapaces nocturnes - Ed Sang de la terre, 300p.
BAUDVIN, H. Centre d’Etudes Ornithologiques de Bourgogne, Atlas des Oiseaux Hivernants, Société Ornithologique de France.
BAUDVIN, H. Centre d’Etudes Ornithologiques de Bourgogne, Atlas des Oiseaux Nicheurs, Société Ornithologique de France.
TOMBAL, JC. Les oiseaux de la région Nord - Pas-de-Calais : effectifs et distribution des espèces nicheuses sur la période 1985/1995, Groupe Ornithologique Nord.
GERAUDET, P. Extrait d’un ouvrage.
L’univers fascinant des animaux, Sélection du Reader’s Digest.
ABC de la Nature, Sélection du Reader’s Digest, 335p.
La Vie Sauvage au Fil des Saisons, Sélection du Reader’s Digest, 360p.
CONTACTS
Monsieur Serge BOUTINOT, Docteur es Sciences, Ornithologue.
Monsieur Philippe VANARDOIS, Peintre animalier responsable du centre de soins pour rapaces de la Ferme du Héron.
Monsieur Jean LARIVIERE, Fondation Nicolas HULOT.
Monsieur Yvan TARIE, Directeur de Fond, Intervention pour les Rapaces (FIR).
Parc Ornithologique du Marquenterre.
Volerie des aigles de Kintzheim.
SITES INTERNET
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http://bach.snv.jussieu.fr/RefTax/Noms_verna/Noms_taxin/Nom28.html
http://ecole.verzenay.free.fr/pages/la_chouette_hulotte.htm
http://users.hrnet.fr/~rimbzell/html/foret/oiseaux/hulotte.htm
http://assoc.wanadoo.fr/echel/oiseaux_du_lison/chouette_hulotte.html
http://www.univ-lehavre.fr/cybernat/pages/strialuc.htm
http://perso.club-internet.fr/jaime/hulotte.htm
http://www.mrw.wallonie.be/dgrne/ong/refuges/stralug.html
http://mrw.wallonie.be/dgrne/ong/refuges/stralu.html
http://ornithos.free.fr/chants.htm